|
|
ECONOMIE DE L' ALGÉRIE
|
 |
|
Agriculture
Utilisation des terres
Avec une superficie totale de 2.381.741 km², l'Algérie est le second pays le plus vaste d'Afrique. En 1998, les terres agricoles, qui occupent environ 20% de la superficie totale du pays, sont estimées à 47 millions d'ha répartis comme suit :
- 8 millions d'ha cultivés, dont 7,5 millions d'ha alloués aux cultures annuelles, et près de 600.000 ha affectés à des cultures pérennes;
- 32 milllions d'ha utilisés comme parcours;
- 7 millions d'ha de forêts, de maquis et de steppes à alfa.
La Surface Agricole Utile représente aujourd'hui à peine 3% du territoire national. |
|
Principales productions
Les principales cultures sont constituées par les céréales (33%), l’arboriculture et les fourrages (6% chacun), les cultures maraîchères (3%) et les jachères qui couvrent près de la moitié de la SAU (Surface Agricole Utile).
Après une année record en 1996 de production céréalière qui a atteint 49 millions de quintaux, la campagne 1996-97 a été marquée par une sécheresse persistante. La production nationale de céréales a été de 9 millions de quintaux répartis comme suit : 7 millions de blé dur et tendre et 2 millions de céréales fourragères (orge et avoine). La production agricole totale en 1997 a enregistré une baisse de 24,36% par rapport à 1996. |
|
La campagne 1997-98 a été excellente avec 30 millions de quintaux de céréales récoltés, dont 15 millions de blé dur et 7,2 millions de blé tendre, soit 3 fois plus que la catastrophique campagne précédente. Pour cette campagne 1997-98, des rendements records de 60 quintaux/ha ont été enregistrés. Ce résultat représente une augmentation de 36% par rapport à la moyenne des 10 dernières années.
Trois facteurs ont favorisé ce résultat : la mobilisation des agriculteurs et les moyens mis à leur disposition (9.000 moissonneuses-batteuses ont été affectées pour cette campagne), l’aide de l’Etat et surtout des conditions climatiques extrêmement favorables.
On notera enfin que l’Algérie est un important producteur de dattes (notamment la variété Deglet Nour très recherchée), qui assurent l’essentiel de ses exportations dans le secteur agricole.
Irrigation
L'Algérie reste tributaire de la pluviosité pour assurer sa principale production, et de fait, sa sécurité alimentaire. L'évolution de la production agricole illustre parfaitement cette tendance. Il est ainsi difficile pour le pays de prévoir ses besoins agricoles d'une année sur l'autre. Par exemple, en 1996, la production a augmenté de 19,5% par rapport à 1995 grâce à des conditions climatiques favorables. En 1997, la sécheresse a entraîné une baisse de la production céréalière de 78,3% par rapport à 1996. On a estimé les pertes de la production céréalière, principalement touchée par la sécheresse, à 13,9 milliards de dinars. En 1998, la production agricole a atteint un bon niveau grâce, à nouveau, à des conditions climatiques favorables. |
|
La dépendance de l'agriculture algérienne vis à vis de la pluviométrie, illustrée par les dégâts causés par la sécheresse de l'été 1997, montre l'insuffisance d'équipements et d'infrastructures hydrauliques permettant une bonne irrigation des terres agricoles. Le dernier constat dressé par le ministère de l'Equipement, a révélé que sur les 7 à 8 millions d'hectares de surfaces agricoles existant dans le pays, seulement 500.000 ha en moyenne sont irrigués annuellement, soit à peine 6% de la SAU.
|
|
