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ECONOMIE DE L' ALGÉRIE
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Hydrocarbure
Hydrocarbure - Pétrole
brut
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Avec des réserves récupérables de
pétrole brut estimées à plus de 10 milliards de barils
et une production annuelle de 850.000 barils/jour,
l'Algérie occupe une place très modeste au sein des pays
producteurs de pétrole.
En revanche, l'essor que
connaît aujourd'hui le gaz naturel dans la consommation
énergétique mondiale, place l'Algérie au tout premier
plan, avec des réserves récupérables de près de 3.000
milliards de m3, une production commercialisée de 64
milliards de m3 et surtout des exportations de plus de
50 milliards de m3 qui situent l'Algérie parmi les cinq
premiers pays fournisseurs de gaz naturel du monde.
Au plan national, depuis les premières
découvertes d'huile en 1956 à Hassi-Messaoud, le poids
des hydrocarbures dans l'économie algérienne a
considérablement augmenté et représente aujourd'hui 97%
des recettes d'exportation, participe pour 25% au
Produit Intérieur Brut et contribue à hauteur de 60% aux
recettes budgétaires. |
Les autres
hydrocarbures
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Le pétrole brut ne constitue que 20 %
des recettes d'exportations générées par les
hydrocarbures : or, c'est le produit le plus sensible à
la conjoncture mondiale et le seul sur lequel l'Algérie
soit tenue aux restrictions quantitatives décidées par
l'OPEP.
Les autres hydrocarbures exportés le
sont sans quotas et si leurs prix sont aujourd'hui
indexés, selon des formules variées, au pétrole,
l'Algérie cherche à rompre cette indexation (qu'elle
avait, par ailleurs, contribué à imposer au moment ou le
prix de pétrole brut était très élevé). Les capacités de
production et d'exportation supplémentaires de l'Algérie
en ce qui concerne le pétrole brut, le gaz et les
condensats sont considérables.
Le plan de
développement de la Sonatrach prévoit que la production
de pétrole brut passerait entre 1998 et 2003 de 850 000
baril/jour à 1,3 million de baril/jour, celle du
condensat de 16,4 à 18 millions de TEP et celle du gaz
naturel de 125 milliards de m3 à 150 milliards de m3. |
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| Capacités de traitement |
Les capacités de traitement des
hydrocarbures pourraient encore être développées : en
matière de raffineries, la capacité actuelle de
traitement du pétrole brut est de 21 millions de tonnes
et l'Algérie n'a pas l'intention de construire de
nouvelles raffineries. |
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| La pétrochimie |
La pétrochimie se limite à l'heure
actuelle à la production de 250 000 tonnes d'éthylène,
de méthanol, de polyéthylène et de PVC pour une valeur
de 700 millions de francs.
Une unité de
polyéthylène haute densité est en construction en
coopération avec une entreprise espagnole. Sonatrach
essaye de trouver des financements internationaux pour
un très important programme de développement de sa
pétrochimie. |
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Secteur industriel
Ce secteur regroupe les mines et les carrières, les industries sidérurgiques et métallurgiques, les industries mécaniques et métalliques, les industries électriques et électroniques, les industries de matériaux de construction, les industries chimiques et pharmaceutiques, les industries agro-alimentaires, les industries du textile et du cuir et les industries du bois et du papier.
Le secteur privé opère actuellement principalement dans les branches de l'agro-alimentaire, du textile et de la confection, des matériaux de construction et dans les services.
En 1997, l'industrie hors hydrocarbures aura connu une croissance négative qui, selon les sources, va de -1 à -3%.
Commerce extérieur
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Pendant les neufs premiers mois de
l'année 1999, les importations et les exportations de
l'Algérie ont baissé mais de façon moins forte que
pendant le premier semestre.
- Les importations Se
sont montées à 6,69 Milliards de dollars US soit une
diminution de 4,88 % par rapport aux résultats
définitifs des 9 mois de 1998.
- Les exportations se
chiffrent à 7,7 Milliards de dollars US en diminution de
2,32 % par rapport à la même période de 1998.
- La
balance commerciale a été excédentaire de 1,01 Milliard
de dollars US, contre 852 Millions de dollars US sur les
9 premiers mois de 1998. Le taux de couverture s'est
élevé à 115 %.
- La France est restée le premier
fournisseur de l'Algérie (22,14 % des importations
totales de l'Algérie - 1.481 Milliards de dollars US)
devant les Etats-Unis (10,12 %) et l'Italie le premier
client (20,85 % du total des exportations algériennes)
devant les Etats-Unis (17,78 %) et la France (16,31 %).
Les exportations du troisième trimestre 1999 sont en
nette croissance par rapport aux trimestres précédents :
2,9 Milliards de $ US à comparer à 2,28 Milliards au
premier trimestre 1999 et 2,59 au second trimestre.
L'augmentation des prix de pétrole commence à faire
sentir ses effets avec un différé d'environ 6 mois. |
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